dimanche 28 novembre 2010

Onzième édition du petit Jeu Interblog: Cake à la MAP sapote et amande

Pour la onzième  édition du jeu Interblog, Miss Calou venait  tester une de mes recettes tandis que je me suis rendue chez Soso pour en faire autant...

 
Une fois encore, c'est à la dernière minute que je boucle ma participation au jeu Interblog. C'est donc décidé, à mon grand regret, je me retirerai de la course pour la prochaine édition. Entre le mémoire, les contrats à gauche et droite, la course à l'emploi (un «vrai» emploi!), impossible d'assurer une participation de qualité et encore moins envisageable d'alimenter convenablement mon blog (en partie parce que, moi-même, je m'alimente à la va-vite). 
 
Toutefois, n'ayez crainte, ce n'est que partie remise et dès que toute cette folie se sera un peu calmée, je me remettrai à mon clavier!

En attendant, je vous présente aujourd'hui une petite recette facile comme tout (mon critère de sélection... ça et ce que j'avais de disponible dans le frigo) de Miss Soso. Il s'agit d'un cake réalisé à la MAP, parfumé à la sapote (parce que je n'avais pas de fève tonka) et aux amandes (qui vont très bien avec le parfum de marzipan de la fève mexicaine). 

Ingrédients (comme je n'ai que peu dérogé de la recette initiale, je fais copié-collé en bonne partie):

2 œufs,
150 gr de sucre en poudre,
125 ml de ricotta fiorella,
2 c à s. de lait,
150 gr de farine,
1 sachet de levure chimique,
160 gr d'amandes en poudre,
1 sachet de sucre vanillé,
1/2 sapote râpée à la microplane



Mettez tous les ingrédients dans la cuve de la MAP en commençant par les oeufs, les produits laitiers, les sucres, la poudre d'amandes, la levure et la farine puis terminez par la sapote râpée finement. Lancez le programme "Pain sucré" (2h50 = mélange + repos + 40mn de cuisson). Une fois le programme terminé, sortez la cuve et laissez refroidir 15 minutes avant de démouler. 



dimanche 24 octobre 2010

Dixième édition du petit Jeu Interblog: Nems aux crevettes

Pour la dixième édition du jeu Interblog, On nem, on riz  venait  tester une de mes recettes tandis que je me suis rendue chez Macarons et Délices pour en faire autant...


Lorsque j'ai vu le résultat du jeu au début du mois d'octobre, j'ai sauté de joie. Je ne fais que très peu de pâtisserie, par manque d'occasion, et je me suis jurée d'en profiter pour gâter mon entourage avec une multitude de cupcakes citron-lavande au coeur de lemon curd, de banana split brownies de Martha Stewart, de cookies très chocolatés à l'orange confite, et cætera. En plus, comme Marjorie est une grande spécialiste ès macarons, c'était l'occasion idéale pour surmonter mes appréhensions à l'égard de ces petites choses (ma seule et unique tentative n'ayant pas été un succès). 


Je me tenais prête: presque un kilo de poudre d'amande trônait sur le comptoir, attendant que je me lance dans l'aventure. Et finalement le mois a passé, les jours se sont succédés à un train d'enfer. L'avant-veille de la fin du jeu, je dois me résoudre: impossible pour moi de caser de la pâtisserie dans mon agenda ce mois-ci. Je dois rendre mardi mon mémoire et le temps me manque. Dès lors, j'ai du me rabattre sur une recette pratique, terre-à-terre, une cuisine de tous les jours. Des nems aux crevettes, parce que mon amoureux les aime autant que celui de Marjorie. 

Tant pis, ma poudre d'amande devra attendre que j'en aie fini avec la construction de l'opinion publique au Togo. Une obsession à la fois!

Pour une fois, je n'ai presque rien changé à la recette. Simplement, je n'ai pas fait cuire ma farce avant d'en emplir les nems. Mais sinon, tout y était!  (comme je n'ai presque rien changé, j'ai copié-collé une bonne partie de la recette, vous trouverez l'original ici). 



Ingrédients pour 9 nems:
1 oignon
300g de crevettes
1 carotte
1 grosse gousse d'ail
1 càs de Nuoc Nam
1 càs de sauce soja sucrée
4 champignons noirs
1/3 de sachet de vermicelle de riz
9 feuilles de riz
1 bol d'eau sucrée

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Mettre à tremper les vermicelles de riz dans un bol d'eau.

Hacher l'oignon, l'ail, les champignons (sans les réhydrater) et les crevettes, râper la carotte. Mettre dans un grand saladier. Ajouter les sauces soja et nuoc nam.

Lorsque les vermicelles sont suffisamment ramollis, les égoutter, couper plus petits segments et les incorporer à la farce. Malaxer le tout à mains nus. 

Étaler un torchon sur le plan de travail et mettre à tremper 2 par 2 les feuilles de riz dans le bol d'eau sucrée.

Lorsqu'elles sont parfaitement molles, les disposer sur le torchon et déposer 1 grosse càs de farce sur le bord de chaque feuille.

Rouler la feuille sur elle-même (1 tour) et replier les extrémités. Rouler complètement la feuille.

Procéder ainsi avec toute la farce et réserver les rouleaux au réfrigérateur pendant 1 heure avant de les cuire (afin qu'ils restent bien scellés... ça évite aussi que l'huile gicle à la cuisson).

Faire cuire dans un fond d'huile d'arachides. 

Personnellement, je les ai servis avec une salade au vinaigre de framboise/huile de sésame grillé et je les ai accompagné de cette sauce (qui était finalement un peu trop vinaigrée à notre goût).



Et comme à chaque fois que je suis à la cuisine je reçois la visite de mon tigre de salon, je vous glisse une photo de la petite tornade!


mercredi 6 octobre 2010

Le marché de Nice dans un muffin

Dans la recette publiée hier, j'évoquais mes vacances d'été à St-Jean-Cap-Ferrat... le souvenir de Thérésa et sa fabuleuse socca est l'inspiration de cette recette (basée sur les proportions de celle-ci).

En famille, nous avons souvent essayé de reproduire sa socca. Peut-être était-ce l'absence de four à bois, toujours est-il que nous étions bien loin du résultat escompté. Cette fois-ci, j'ai donc décidé de changer d'angle d'attaque: je suis partie des parfums du marché de Nice (olives marinées et tomates mûres) et j'ai tenté d'en faire des muffins. Au final, une recette simplissime, des petits muffins super pratiques (à l'apéritif, au goûter, en plat principal avec une salade...) et des souvenirs d'enfance plein la bouche.

Je n'avais pas d'olives sous la main, mais j'en ajouterai la prochaine fois.



Ingrédients (12 muffins):
180 gr. de farine de pois chiche
1/2 c. à soupe de poudre à pâte
3 œufs
100 ml d'huile d'olive
100 ml de lait
1 c. à soupe d'herbes salées
1 c. à soupe de piments malagueta marinés*
2 poignées de tomates séchées (réhydratées dans de l'eau bouillante salée et vinaigrée)
75 gr. de parmesan râpé

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Mélanger tous les ingrédients, remplir les moules à muffin, puis enfourner 18 minutes à 350°F/175°C.



* J'ai trouvé ces petits piments à la Dépense, au marché Jean Talon. Ils sont archis piquants (jusqu'à 100 000 unités Scovilles) et très parfumés. Leur petit côté mariné évoque la Méditerranée. 

mardi 5 octobre 2010

Soufflé aux saumon et asperges en mini cocotte

Il s'agit d'une recette inspirée du soufflé de tilapia et de maïs à la marjolaine proposé par Ninnie sur son blog Mitaine Écarlate. 

En préambule à sa recette, Ninnie réfléchissait à la possibilité de cuisiner ses rêves. Difficile à dire quel rêve a pu inspirer cette recette! J'ai tendance à être plus prosaïque en cuisine, à faire et refaire des associations gustatives testées et approuvées en y ajoutant toujours un petit élément... Depuis une fameuse soupe aux poires, décriée violemment par ma famille, j'évite de prendre trop de risques aux fourneaux!

Cette fois-ci, je suis partie du couple asperges/saumon, un classique de ma cuisine, puis je lui ai additionné un peu de semoule de maïs (jamais testé, mais je soupçonnais qu'elle donnerait une texture intéressante à la béchamel). 

Rétroactivement, je dirais que le goût de ces soufflés évoque pour moi les vacances à St-Jean-Cap-Ferrat, la polenta avec la sauce aux tomates fraîches de ma maman, le marché de Nice, la légendaire socca de Thérésa...


Ingrédients (2 mini cocottes):
1 filet de saumon
1/4 t. d'asperges coupées en morceaux de 1cm (réserver deux pointes)
parmesan au goût 
1 c. à thé d'herbes salées
1 c. à soupe de beurre
2 c. à thé de semoule de maïs (polenta instantanée très fine)
1 c. à thé de farine
1/2 t. de lait
2 blancs d'œufs
1/2 c. à thé de jus de citron
1 pincée de sel


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Faire cuire le filet de saumon à la vapeur. Mettre dans un grand bol et émietter, Rajouter les pointes d'asperges, les herbes salées et le parmesan, mélanger.

Préparer la béchamel
Dans une petite casserole, à feu moyen-élevé, faire revenir le beurre. Lorsqu'il mousse, ajouter la semoule de maïs et la farine. Faire revenir en mélangeant une minute ou deux, puis ajouter le lait. Remuer pour éviter les grumeaux et laisser épaissir. Enlever du feu, laisser refroidir un peu, puis incorporer au mélange de saumon et d'asperges.

Monter les blancs d'œufs en neige avec le jus de citron et le sel (cela permet de garder les blancs plus «solides» pour la suite des opérations). Incorporer en pliant délicatement avec la mixture au saumon.

Remplir les minis cocottes (inutile de les beurrer puisque l'on ne démoulera pas les soufflés). Décorer avec une pointe d'asperge. 

Enfourner à 375°F/135°C pendant une vingtaine de minutes.


J'ai servi accompagné d'une salade d'endives assaisonnée de vinaigre de cidre et d'huile de noix.

lundi 27 septembre 2010

Yogourt glacé sapote-vanille-sirop d'agave

Quelques achats potentiels me traînaient dans la tête depuis un sacré bout de temps: de la fève tonka et, plus conséquent financièrement, une sorbetière. 

J'ai finalement succombé à la sorbetière puisque, avec le début de l'automne, les prix de ces machines ont beaucoup chuté. Pour la fève de tonka, j'ai eu moins de chance, un vendeur de chez Olives & Épices ayant eu la lourde tâche de m'annoncer que les stocks étaient bloqués à Trinidad.

Il m'indiqua cependant une noix à saveur similaire, la sapote. C'est donc avec en tête ces deux derniers achats que j'élaborais une recette de yogourt glacé. La sapote étant originaire du Mexique, cette provenance me servit d'alibi pour un nouvel achat, un sirop d'agave ambré. Pour celles qui n'ont jamais eu l'occasion d'y tremper les lèvres, le goût du sirop d'agave ambré rappelle beaucoup le caramel et est absolument délicieux. 





Ingrédients:
370 ml de lait évaporé (attention, pas du lait en poudre, mais une conserve de lait non sucré)
370 ml de yogourt nature (dans mon cas un yogourt maison fait à base de lait 2%)
5 c. à soupe de sirop d'agave ambré (ajuster au goût)
1 c. à café de sapote râpée
1/4 c. à café de vanille de bourbon en poudre (ou de l'essence de vanille, ou une demi gousse de vanille, selon ce que vous avez sous la main)

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Dans un premier temps, faire frémir à feu moyen le lait évaporé. Y ajouter la sapote et la vanille, laisser infuser.

Filtrer au chinois le mélange de lait parfumé et laisser refroidir.

Mélanger le lait et le yogourt, mettre du sirop d'agave au goût (il faut se souvenir que le goût de la mixture s'efface au froid, par conséquent il faut sucrer et infuser les épices un peu plus que nécessaire).

Verser dans la sorbetière selon les instructions du fabriquant.

Rajouter un filet de sirop d'agave au service.

dimanche 26 septembre 2010

Neuvième édition du petit Jeu Interblog: Crème au citron (en costume de tiramisu)



Pour le petit jeu Interblog #9, j'ai été farfouillé dans les placards de Minnie Stephie et Margot en a fait autant chez moi... 

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Elle se dore au soleil du sud de la France, je frisonne dans la fraîcheur québécoise. 

Elle aime la cuisine simple, j'adore me compliquer l'existence avec des plats emberlificotés (et pas toujours digestes!).

Elle multiplie les recettes de pain et de brioches, ma machine à pain n'a pas servi cinq fois. 

Elle cuisine avec une profusion de fromage, je me restreints par caloriphobie (et intolérance au lactose).

En somme, Minnie Stephie et moi n'abordons pas vraiment la cuisine de la même façon, pourtant je n'ai pas eu de mal à dénicher une recette propre à satisfaire mes lubies culinaires.

Tout débuta par une chouette petite crème au citron à laquelle j'ajoutai ma monomanie du moment, une cuillerée d'extrait d'amande amère. La crème avait fort bon goût, toutefois était beaucoup trop sucrée pour moi (je ne mange pour ainsi dire jamais de dessert). Afin d'équilibrer un peu le tout, je décidai de déguiser la crème en tiramisu. De la présence du citron découla tout naturellement l'utilisation de thé noir (le souvenir d'une recette du livre la Croûte cassée y était aussi pour quelque chose!).

Honnêtement, c'est encore trop sucré pour moi, mais mon copain a beaucoup aimé .Peut être que le lait concentré sucré canadien est plus sucré que son homologue français, ça serait à vérifier… 





Ingrédients (entre 2-4, suivant la grosseur des contenants):

2 yaourts nature 2%
1 pot de lait concentré sucré
Jus de 2 citrons
1 c. à thé d'essence d'amande amère
Une vingtaine de biscuits doigt de dame
200 ml d'infusion de thé earl grey (dans mon cas, le mélange Anastasia de marque Kusmi)
Cacao


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Dans un grand bol, mélanger les quatre premiers ingrédients et réserver.

Procéder pour la suite à la façon d'un tiramisu (mouiller rapidement les biscuits dans le thé, couvrir avec le fond des plats de service). Répartir la crème citronnée sur le dessus, puis réfrigérer quelques heures.

Au moment de servir, soupoudrer de cacao et accompagner d'une bonne tasse de thé noir. 


Et mes excuses à Minnie Stephie pour ne pas avoir réussi à m'en tenir à sa recette...mon copain me reproche toujours de ne pas suivre les recettes à la lettre, je lui ai une fois de plus donné raison!

mardi 31 août 2010

Tarte tatin au boudin et oignons confits

L'hiver dernier, mon amoureux et moi nous sommes payés un petit luxe en allant manger au Pied de cochon, le restaurant de Martin Picard. Nous en avions envie depuis très longtemps, mais les finances étant quelque peu serrées, nous nous contentions d'en rêver. Et puis, un beau jour, à la faveur de la réception d'une bourse, j'ai décidé qu'il était temps de mettre les pieds dans le légendaire temple de la gastronomie gargantuesque et décadente.

Même en m'y prenant plusieurs jours à l'avance, il ne me fut pas si facile d'avoir une réservation et nous n'obtînmes qu'une table sur le coup des 21h. Nous crevions donc de faim lorsque nous passâmes le seuil de la porte. Pourtant, que de difficulté avons nous eu à trouver cette porte! Tête en l'air, je n'avais pas noté l'adresse, pensant voir de loin une enseigne... alors que la devanture était monacale, anonyme. Nous avions donc un peu le sentiment de nous introduire dans un temple pour initiés. 

Les critiques lues sur Internet se révélèrent vraies: l'ambiance était cacophonique, les plats rutilants de gras de canard et d'huile d'olive et le service un peu long. Nos entrées nous ont beaucoup plu, j'ai opté pour une salade de croustillant de PDC qui était à mourir (d'un infarctus, mais aussi de plaisir), tandis que mon copain se régalait avec une mousse de foie de pintade qui était aussi délicieuse, servie avec un très bon pain de campagne tout frais. 

Heureusement que ces entrées étaient éléphantesques parce que nous avons eu à attendre un sacré bout de temps pour nos plats principaux. Pas grave: leur bière maison était très bonne et très abordable, nous passions une agréable soirée. L'arrivée des plats principaux fut malheureusement une petite déception: la poutine au foie gras de mon copain était minuscule, alors que ma tarte au boudin et au foie gras, immense, ne contenait qu'une microscopique portion du précieux foie. Tout était très bon, cependant. Et les deux tiers de ma tarte ne tardèrent pas à trouver preneur. 

Enfin, tout ça pour dire que, hier matin, lorsque mon copain se leva avec une terrible envie de tarte au boudin, la barre était haute pour satisfaire ce monsieur! Sans vouloir me vanter, il trouva ma tarte encore meilleure (même si j'avais fait l'impasse sur le foie gras), alors c'est toute enorgueillie que je vous délivre cette recette!

Ingrédients (3-4 personnes):
3 oignons rouges émincés
2 c. à soupe de cassonade
3 beaux morceaux de boudin noir*
80 gr. de comté râpé
2 jaunes d'œufs
1/3 t. de crème 15%
Sel et poivre
225 g de pâte feuilletée au beurre**

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Dans une poêle en fonte, faire revenir les oignons à feu moyen-doux. Quand ils sont un peu translucides, ajouter la cassonade et continuer la cuisson à feu doux, aussi longtemps que nécessaire, afin d'obtenir une belle compote d'oignons caramélisées. Saler et poivrer au goût.

Quand les oignons sont cuits, retirer du feu et réserver. Dans la même poêle, beurrer généreusement et déposer des rondelles de boudin de façon à couvrir la surface. Remettre par dessus les oignons. Verser un mélange de jaunes d'œufs et de crème. Mettre le fromage râpé. Déposer la pâte feuilletée sur le dessus, en rentrant un peu les bords dans les côtés de la poêle.

Enfourner 30-45 minutes, jusque la pâte feuilletée soit gonflée et dorée. Laisser refroidir 7-10 minutes avant de démouler. Je dois avouer avoir eu un peu de mal à démouler, c'est donc pour cela que j'ai rajouté l'étape du «beurrage», chose que je n'avais pas faite. J'espère que ça résoudra le problème! Sinon, j'imagine qu'il serait aussi possible de mettre un cercle de papier parchemin au fond de la poêle... ou encore de la monter dans un moule à charnière.

Servir avec une tonne de roquette ou d'endives poêlées (un peu d'amertume rendra le repas beaucoup plus digeste).

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* En grande surface, je trouve le meilleur boudin chez Maxi, sous l'appellation Signature Roger... sous ce nom peu vendeur se cache un boudin sans gluten à l'ancienne qui a le grand mérite de ne pas goûter la cannelle, contrairement au boudin qu'on retrouve le plus souvent au Québec. 

** Personnellement, j'aime beaucoup celle faite par le Choix du Président, en vente chez Maxi et Loblaws, elle vient en deux paquets de 225 gr et est pré-étalée.


Irish stew (presque) comme Jamie Oliver

Mon copain se flatte de quelque descendance irlandaise, aussi apprécie-t-il énormément les cuisines roboratives (tous les pâtés, ragoûts et autres monstruosités caloriques ayant ses suffrages). Je n'ai donc eu d'autre choix que de tester diverses versions de son plat préféré, le irish stew.

Une recette, rencontrée dans le Recipe Yearbook 2009/10 de Jamie Oliver (p. 125) nous a particulièrement plu, au point d'en faire même l'été (pas en temps de canicule, quand même, je ne suis pas masochiste à ce point!). J'y ai apporté quelques modifications suivant mon inspiration, la contenance de mon creuset et les éléments disponibles (plus d'oignons, remplacement de l'eau par de la Guiness, ajout de cheddar).

La recette peut sembler un peu longue à faire, mais, en vérité, c'est la mandoline qui fait tout le travail. Depuis que j'en ai reçu une en cadeau, c'est tout juste si je ne «slice» pas mes toasts le matin! 



Ingrédients (2 personnes, 1 très gourmande et 1 raisonnable):
2 oignons rouges, coupés en lamelles à la mandoline
1 belle carotte bio, tranchée à la mandoline aussi
1 branche de thym frais
4 côtelettes d'agneau
1 canette de Guiness
2 pommes de terre épluchées et tranchées finement à la mandoline 
1/4 t. d'orge
80 gr. de cheddar fort râpé
Sel et poivre, au goût

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Personnellement, je fais toute la cuisson dans le même petit creuset, mais il est aussi possible dans un premier temps de faire cuire à la poêle, puis de monter dans un plat allant au four. À vous de voir, suivant les ustensiles disponibles. 

Préchauffer le four à 375°F/180°C.

Faire revenir à feu moyen-doux, dans un peu de beurre et d'huile, les oignons et les carottes finement émincés. Saler, poivrer et ajouter le thym. Cuire une bonne dizaine de minutes, jusqu'à ce que le tout soit un peu confit. Il m'arrive souvent d'ajouter une cuillère à soupe de sucre pour faciliter le «compotage».

Mettre les légumes de côté, remonter le feu et faire saisir les côtelettes d'agneau de chaque côté. Lorsqu'elles ont atteint une belle caramélisation, les retirer, puis déglacer avec un tiers de la Guiness. Récupérer tous les sucs de cuisson, faire réduire un peu et garder le liquide dans un bol à côté. 

Dans le plat de cuisson, disposer la moitié des pommes de terre. Vous pouvez faire une jolie rosace ou les jeter pêle-mêle, selon votre degré de patience. Assaisonner. Ajouter la moitié des carottes et oignons, puis les côtelettes et un dernier étage d'oignons. 

Disperser les grains d'orge à la surface de l'appareil. Répartir le cheddar également à la surface des légumes, puis terminer avec une dernière rosace de pommes de terre (celle-là, ça vaut la peine de se forcer, on va la voir). 

Verser le liquide de déglaçage et la Guiness restante. Le liquide doit arriver presque jusqu'au ras du plat de cuisson. 

Couvrir et enfourner une heure et demi/deux heures, jusqu'à ce que les pommes de terres soient dorées (Quand mon affamé me persécute avec ses supplications, je termine à broil pour réduire les temps de cuisson).

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Laisser reposer quelques minutes, puis servir avec les Guiness restantes.


J'en conviens, dans l'assiette, la présentation n'est pas très ... délicate. Je présume que pour en faire un repas un peu plus «classe» (parce que le goût, lui, est à la hauteur) on pourrait monter le tout dans des petites casseroles individuelles. Les miennes sont malheureusement incapable de contenir ne serait-ce qu'une côtelette! 

Variantes testées et appréciées: remplacement d'une partie des pommes  de terre par du navet,  permutation des côtelettes d'agneau en gibier sauvage (orignal, caribou). 

dimanche 29 août 2010

Huitième édition du petit Jeu Interblog: velouté de maïs et poivron rouge


Lors de la huitième édition des jeux interblogs, j'ai été chercher l'inspiration chez Cécile http://cestboncecile.over-blog.com/ et Math http://cuisinedemath.over-blog.com/ est venu piocher chez moi. 

Cette quête dans les cahiers de cuisine d'une autre fut le point de départ de quelques belles découvertes et redécouvertes. Ainsi, ayant mis la main sur une recette de soupe veloutée au maïs et poivron rouge, je n'ai pu résister: c'est cette recette que je devais tester! Elle me rappelait tant la sopa de elote (soupe de maïs mexicaine que j'adore) que j'ai dû capituler Par contre, j'espère que Cécile me pardonnera, je n'ai pu m'empêcher de faire quelques modifications...



Ingrédients (3 portions):
750 ml de bouillon de poulet bio
1 oignon rouge émincé
1 blanc de poireau émincé
1 poivron rouge coupé en lamelles
1 boîte de maïs, rincée et égouttée
2 gousses d'ail en petits dés
1 piment d'espelette frais, épépiné et coupé en dés
poivre et crème, au goût, au service

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On fait revenir dans un peu d'huile d'olive et de beurre les ingrédients solides, à feu moyen-doux, pendant une bonne demi-heure. 

On ajoute le bouillon, porte à ébullition et fait chauffer à couvert pendant une autre demi-heure.

Mixer finement, servir avec poivre fraîchement moulu et crème. 

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Bon, maintenant, mon mea culpa: j'ai complètement oublié de mettre la carotte et j'ai omis, volontairement cette fois, les épices (comme j'avais un chouette piment d'espelette ramené du marché Jean Talon par ma maman, je ne voulais pas enterrer son goût). Le résultat: délicieux!

samedi 14 août 2010

Les calmars farcis d'inspiration sétoise

Lorsque j'avais treize ans, mes parents nous ont amené, mes deux sœurs et moi-même, passer un an dans le Languedoc-Roussillon, au petit village de Junas (prononcer «junassssse»). Adolescente au caractère imbuvable,  je songeais surtout à me plaindre de quitter mes amis, peu consciente de la chance que j'avais. Mea culpa chers parents, vous avez du mérite de ne pas m'avoir abandonnée sur une aire d'autoroute à cette époque! 

Toujours est-il que, dans le très grand collège de Sommières, la cantine/cafétéria (au Québec, une cantine c'est une baraque à frites) m'a fourni l'occasion de tester quelques spécialités culinaires françaises que, si ce n'avait été de mes copines autour, je n'aurais jamais osé gouter! Les tielles sont sans aucun doute l'incarnation la parfaite de ces découvertes gastronomiques.

Dans les dernières années, j'ai fait des tielles à une occasion, mais je trouve que le jeu n'en vaut pas la chandelle, le travail étant trop fastidieux pour le résultat. J'ai donc fini par trouver une alternative qui, en plus d'être meilleure pour la santé, n'en perd selon moi rien au goût! 

En grande primeur, [roulement de tambour], chose promise, chose due: mes calmars farcis d'inspiration sétoise!



Ingrédients (4-5 portions)
Une dizaine de petits calmars parés, rincés et égouttés
Un poivron vert et un poivron jaune, coupés en lamelles
Un gros oignon émincé
Deux tomates épépinées et coupées en dés
Gousses d'ail hachées (au goût)
Une pincée de safran
Une pincée de piment de cayenne
1/4 tasse de vin blanc
Chapelure (facultatif)
Sel et poivre, au goût

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Coupées en rondelles la moitié des calmars, réserver l'autre au frigo.

Dans un plat allant au four, faire revenir à feu moyen, dans l'huile d'olive les oignons. Lorsqu'ils sont translucides, ajouter les poivrons et l'ail. Attention, la mixture doit fondre, mais pas griller.

Faire chauffer le vin blanc une trentaine de secondes au micro-onde, puis y incorporer le safran (pour qu'il réhydrate un peu et diffuse sa couleur). Si vous utilisez un bon safran, vous pouvez vous permettre d'en mettre moins (j'avais un safran américain de gamme très moyenne sous la main). 

Lorsque les poivrons ont bien fondus, rajouter les tomates et les calmars (avec les tentacules, si vous avez la chance de les avoir), puis mouiller au vin safrané. Ajouter le piment de cayenne. Faire cuire à feu moyen-doux une quinzaine de minutes.

C'est le temps de farcir les calmars restants. Si la mixture est trop liquide, vous pouvez l'épaissir avec un peu de chapelure. Une fois les calmars farcis (utilisez pour ce faire une petite cuillère, perdez patience et terminez à mains nues), fermez-les avec un cure dent.

C'est normal qu'il reste plus de la moitié de la farce, les calmars farcis cuiront dedans.

Préchauffer le four à 350°F/180°C et faire cuire environ trente minutes. 

Servir avec un bon riz en plat principal ou seul en entrée. 



À voir l'attention avec laquelle Taz le chat suivait mes mouvements, je crois qu'il aurait apprécié de prendre place à table! 


mardi 3 août 2010

Soupe repas aux raviolis avec œuf poché

     Toujours en pleine rédaction de mémoire, je ne prends guère le temps d'aller à l'épicerie ou de cuisiner. Enfin, en théorie... La vérité, c'est que la cuisine me sert souvent d'alibi pour remettre du travail à plus tard. Franchement, je trouve ça très dur de rester concentrer pendant deux ans sur un sujet, de m'asseoir devant mon ordinateur jour après jour. Je sais que je devrais mettre les bouchées doubles afin de terminer plus vite, mais je finis toujours par plutôt doubler les bouchées dans un cake aux poires et amandes (hier après-midi), un gigot d'agneau au romarin (avant-hier), et cætera. Vous voyez un peu le tableau!

     En plus, je traverse régulièrement quotidiennement des crises d'auto-dénigrement. J'ai l'impression que ce que j'écris n'est pas très bon (et c'est sans doute le cas), que j'accumule les lacunes théoriques. Certes, un bac (équivalent de la licence en France) en lettres modernes m'a donné les outils pour avoir une prose compréhensible, mais devant un mémoire en communication, je me sens plutôt démunie. Et c'est dans ces moments-là de découragement que je me tourne vers mes fourneaux où, au moins, je trouve réconfort. C'est mauvais pour l'embonpoint et pour la progression du boulot!

     Histoire de ne pas trop culpabiliser, j'essaie d'assembler des plats équilibrés avec ce que j'ai sous la main. Des fois, c'est pas génial, d'autres fois la contrainte est source de découvertes. Ainsi, ce midi, la combinaison de tous mes restants donna quelque chose de pas mal du tout!


Ingrédients:
4/5 raviolis au gorgonzola et au mascarpone (pas trop parce qu'ils sont vraiment très bourratif)
Bouillon d'agneau maison (faire mijoter à feu très doux pendant une nuit l'os du gigot)
Une poignée de feuilles de bébé épinards
Un œuf
Sel, poivre et parmesan

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Porter à ébullition le bouillon d'agneau. Personnellement, il était un peu clair alors je l'ai fait réduire du tiers.

Baisser l'ébullition, mettre les raviolis à cuire. Ceux utilisés ici cuisent environ en trois minutes, mais ajuster avec les vôtres. 

Casser l'œuf au-dessus d'une petite tasse à espresso ou d'un ramequin. Verser l'œuf délicatement dans le bouillon (pour le faire pocher).

Mettre dans le bol de service une poignée de feuilles de jeunes épinards. À la louche, servir le bouillon par dessus avec les raviolis. Faire surtout très attention à ne pas percer le jaune de l'œuf.

Assaisonner, au goût, de parmesan, de sel et de poivre.


mercredi 28 juillet 2010

Matcha latté aux amandes

Une recette éclair, sans plus de commentaire pour l'introduire, parce que la rédaction de mon mémoire ne me laisse guère de répit!

Je vous révèle donc la boisson idéale pour étudiante abrutie de travail:


Ingrédients (pour un grand verre): 

1 c. à soupe bombée de thé matcha
1 c. à soupe de miel (ou plus, au goût)
200 ml de lait d'amandes non sucré

---

Mettre tous les ingrédients dans une tasse et faire mousser à la machine expresso.

Si vous n'avez pas de machine à expresso, vous pouvez mettre le lait d'amandes dans une casserole à feu moyen, puis, quand il est chaud, ajouter le miel et le thé. Faire ensuite mousser avec le mixeur.

 


dimanche 25 juillet 2010

Tortillas au poulet et salade mangue verte-avocat-maïs

Hier, la seule chose que j'avais envie de cuisiner, c'était les côtes levées de Patoumi. Malheureusement pour moi, puisqu'elles nécessitaient une bonne nuit de marinade, je me devais de trouver autre chose à manger... Et, honnêtement, l'inspiration n'y était pas! J'ai erré dans l'épicerie comme une âme en peine, espérant qu'un légume ou un morceau de viande fasse jaillir une idée. 

Au final, c'est une jolie mangue verte qui m'aura sauvée d'un jeûne forcé. J'ai donc amalgamé un classique mexicain avec un rougail mangue et ça a donné, ma foi, quelque chose de franchement comestible! 

Le jour étant tombé quand tout fut prêt, la photo n'est pas très jolie, mais ça donne quand même une idée.


Ingrédients (2 personnes):

Poulet:
1 poitrine de poulet
1/2 c. à thé de piment de la Jamaïque
1/2 c. à thé de chili moulu
1 gousse d'ail finement hachée
2 c. à soupe d'huile d'olive

Salade:
1 épis de maïs, grillé à sec à feu moyen pendant une vingtaine de minutes, puis égrainé
1 avocat bien mûr, coupé en dés
1 mangue pas mûre du tout, tranchée en fines lamelles
Le jus d'une lime
1 c. à thé de sauce piri-piri (ou toute autre sauce épicée)
Une poignée de coriandre ciselée
Sel et poivre

Et au service:
Crème sûre ou yogourt nature
Vieux cheddar râpé
Tortillas de maïs, réchauffées 20-30 secondes sur la cuisinière (à sec)

---
Quelques heures à l'avance:
Mélanger le poulet avec les ingrédients de la marinade. Laisser mariner au moins une heure au frigo. 

Mélanger tous les ingrédients de la salade et laisser aussi infuser au frais. 

...

Faire cuire le poulet à feu moyen-vif dans une poêle ondulée à revêtement anti-adhésif. 
Couper le poulet en petits morceaux. Faire réchauffer les tortillas.

Déposer sur la table: la salade, les tortillas, le fromage, le poulet et la crème sûre (ou le yogourt) et laisser les convives finir le boulot!

vendredi 23 juillet 2010

Salade aillée au fenouil et au concombre

Hier, j'ai succombé à la tentation des gras trans et des calories vides: je me suis offerte une boîte de crevettes popcorn. Pour compenser (un peu) cet abus, mais surtout pour me donner hypocritement bonne conscience, j'ai décidé d'accompagner le tout d'une tonne de salade. 

Une faim de fenouil combinée à une intention de tatziki: la fusion donna cette salade, très fraîche et légère, fantastique pour rehausser une assiette de poisson ou de fruits de mer.



Ingrédients (2-3 portions):
1 bulbe de fenouil
1/2 concombre anglais, épluché et épépiné
1 gousse d'ail hachée
1/2 t. de yogourt 2%
1 poignée de coriandre ciselée
Quartiers de lime
Sel et poivre

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À la mandoline (ou au couteau, mais très finement), émincer le concombre. Mettre dans une passoire, bien recouvrir de sel et laisser égoutter (au dessus d'un bol) une bonne heure. 

Émincer le bulbe de fenouil, puis le mélanger dans  un saladier avec le yogourt, l'ail et la coriandre. Réserver au frigo. 

Lorsque le concombre a bien dégorgé, le rincer soigneusement à l'eau froide et l'éponger. Intégrer à la salade et laisser macérer une demi-heure au frigo. 

Rectifier l'assaisonnement et servir accompagné de quartiers de lime.

mercredi 21 juillet 2010

Tartare aux deux saumons

Il s'agit d'une recette de ma maman qui elle-même l'avait récupérée je ne sais où, auprès de je-ne-sais-qui. Bref, au fil du bouche-à-oreille, chaque chef cuistot lui a appliqué ses modifications. C'est ça qui me plaît le plus dans la cuisine: un véritable travail d'équipe transgénérationnel! 


Ingrédients:
Un beau filet de saumon de l'Atlantique, extra frais
4-5 tranches de saumon fumé
1 oignon vert haché (ou quelques brins de ciboulette)
Le jus d'une lime 
1 c. à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre

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Hacher le poisson, mélanger dans un bol. Ajouter l'oignon finement haché.

Dans un autre bol, mélanger le jus de lime et l'huile d'olive. Intégrer au poisson en mélangeant bien (il est préférable de mélanger le jus de lime avec l'huile d'olive avant de l'ajouter, de façon à ne pas «brûler» le poisson). 

Saler et poivrer au goût. Couvrir d'un film de plastique en enlevant bien l'air. Mettre au réfrigérateur 30 minutes, le temps que les saveurs se mélangent.

samedi 17 juillet 2010

Calmars sautés au citron et au poivre long

Mes très chèr(e)s lecteurs, lectrices, je le confesse: je suis accro au calmar. Je dois bien acheter la moitié des stocks hebdomadaires de l'épicerie du coin!

En ces terres nord américaines, le calmar est un fruit de mer que l'on oublie souvent. Il faut savoir qu'au delà du plaisir coupable du beignet de calmar frit, un tas d'autres utilisations sont possibles. On peut en ajouter dans les soupes et les sautés asiatiques, on peut le farcir, en faire un ceviche... En plus, le calmar fait très bon ménage avec les budgets estudiantins (on compte environ 1$/pièce).

Enfin, toujours est-il que je ne vous révèlerai pas aujourd'hui ma recette super spéciale de calmars farcis d'inspiration siétoise (je fais durer le suspense!), mais plutôt un sauté tout simple dont je me régale l'été avec une bonne salade et une coupe de Brumont.


Ingrédients:
3 calmars parés, lavés et coupés en rondelles
zeste de 1 citron
jus d'1/2 citron
1 c. à thé de poivre long écrasé au mortier ou râpé à la microplane
1 c. soupe d'huile d'olive
sel au goût
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Faire attention à bien préparer les calmars. Il arrive souvent qu'une sorte de sac transparent et odorant (que je soupçonne, avec répugnance, être leur intestin) reste à l'intérieur. Il faut aussi couper l'espèce de «bec» cartilagineux qui peut rester au milieu des tentacules.

Mettre le tout dans un bol, bien mélanger, laisser macérer le temps (comme d'hab') d'aller mijoter dans un bon bain plein de mousse avec un super bouquin (j'ai bien pensé à aller lire Vingt mille lieux sous les mers, mais j'ai eu peur que ça gâche ma belle relation avec les céphalopodes... j'aurais l'air de quoi si je me sentais menacée par mon souper?!).

Au retour, faire chauffer à feu moyen-élevé une poêle ondulée (idéalement) avec un tout petit peu d'huile d'olive. Lorsqu'elle est chaude, verser les morceaux de calmars et la marinade. Laisser cuire quelques minutes, jusqu'à ce que la marinade soit à peu près évaporée et que les calmars aient commencé à colorer.

Répartir dans l'assiette. Personnellement, j'ai tout mangé toute seule, «comme une grosse goum-goum» dirait mon amoureux. Mais je présume que l'on peut le partager en deux ou trois pour en faire une entrée (accompagnée de roquette assaisonnée au vinaigre balsamique et à l'huile d'olive, assortie de quartiers de citron).


Note: Le poivre long est, tel que son nom l'indique, un poivre long. C'est-à-dire qu'il s'agit d'une grappe de fruits compacts. Il est assez piquant, mais aussi beaucoup plus parfumé qu'un poivre ordinaire (et c'est la raison pour laquelle je l'ai choisi dans cette recette, mais un bon mélange de poivres blanc,vert et noir ferait aussi l'affaire).
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