mardi 31 août 2010

Irish stew (presque) comme Jamie Oliver

Mon copain se flatte de quelque descendance irlandaise, aussi apprécie-t-il énormément les cuisines roboratives (tous les pâtés, ragoûts et autres monstruosités caloriques ayant ses suffrages). Je n'ai donc eu d'autre choix que de tester diverses versions de son plat préféré, le irish stew.

Une recette, rencontrée dans le Recipe Yearbook 2009/10 de Jamie Oliver (p. 125) nous a particulièrement plu, au point d'en faire même l'été (pas en temps de canicule, quand même, je ne suis pas masochiste à ce point!). J'y ai apporté quelques modifications suivant mon inspiration, la contenance de mon creuset et les éléments disponibles (plus d'oignons, remplacement de l'eau par de la Guiness, ajout de cheddar).

La recette peut sembler un peu longue à faire, mais, en vérité, c'est la mandoline qui fait tout le travail. Depuis que j'en ai reçu une en cadeau, c'est tout juste si je ne «slice» pas mes toasts le matin! 



Ingrédients (2 personnes, 1 très gourmande et 1 raisonnable):
2 oignons rouges, coupés en lamelles à la mandoline
1 belle carotte bio, tranchée à la mandoline aussi
1 branche de thym frais
4 côtelettes d'agneau
1 canette de Guiness
2 pommes de terre épluchées et tranchées finement à la mandoline 
1/4 t. d'orge
80 gr. de cheddar fort râpé
Sel et poivre, au goût

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Personnellement, je fais toute la cuisson dans le même petit creuset, mais il est aussi possible dans un premier temps de faire cuire à la poêle, puis de monter dans un plat allant au four. À vous de voir, suivant les ustensiles disponibles. 

Préchauffer le four à 375°F/180°C.

Faire revenir à feu moyen-doux, dans un peu de beurre et d'huile, les oignons et les carottes finement émincés. Saler, poivrer et ajouter le thym. Cuire une bonne dizaine de minutes, jusqu'à ce que le tout soit un peu confit. Il m'arrive souvent d'ajouter une cuillère à soupe de sucre pour faciliter le «compotage».

Mettre les légumes de côté, remonter le feu et faire saisir les côtelettes d'agneau de chaque côté. Lorsqu'elles ont atteint une belle caramélisation, les retirer, puis déglacer avec un tiers de la Guiness. Récupérer tous les sucs de cuisson, faire réduire un peu et garder le liquide dans un bol à côté. 

Dans le plat de cuisson, disposer la moitié des pommes de terre. Vous pouvez faire une jolie rosace ou les jeter pêle-mêle, selon votre degré de patience. Assaisonner. Ajouter la moitié des carottes et oignons, puis les côtelettes et un dernier étage d'oignons. 

Disperser les grains d'orge à la surface de l'appareil. Répartir le cheddar également à la surface des légumes, puis terminer avec une dernière rosace de pommes de terre (celle-là, ça vaut la peine de se forcer, on va la voir). 

Verser le liquide de déglaçage et la Guiness restante. Le liquide doit arriver presque jusqu'au ras du plat de cuisson. 

Couvrir et enfourner une heure et demi/deux heures, jusqu'à ce que les pommes de terres soient dorées (Quand mon affamé me persécute avec ses supplications, je termine à broil pour réduire les temps de cuisson).

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Laisser reposer quelques minutes, puis servir avec les Guiness restantes.


J'en conviens, dans l'assiette, la présentation n'est pas très ... délicate. Je présume que pour en faire un repas un peu plus «classe» (parce que le goût, lui, est à la hauteur) on pourrait monter le tout dans des petites casseroles individuelles. Les miennes sont malheureusement incapable de contenir ne serait-ce qu'une côtelette! 

Variantes testées et appréciées: remplacement d'une partie des pommes  de terre par du navet,  permutation des côtelettes d'agneau en gibier sauvage (orignal, caribou). 

4 commentaires:

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